Journée internationale de la femme 2022

Que les hommes cessent de prendre les femmes pour acquis. Qu’elles soient leur partenaire de vie, mère, sœur, fille ou autres proches, leurs avis et leur contribution dans toutes les sphères de la vie doivent compter. Ces femmes doivent être respectées. Ce n’est qu’ainsi qu’on pourra espérer en finir avec la violence émotionnelle, verbale, physique ou encore sexuelle. Ce que l’on enseigne aujourd’hui aux enfants sera la clé du monde de demain.

Pendant deux années, la COVID-19 a mis la patience de toute l’humanité à rude épreuve. Alors que tous combattaient un ennemi invisible, il est de ces femmes qui, en outre, livraient en coulisses d’autres batailles, faisant face au licenciement, à la violence, à la dépression... Mon souhait pour les femmes, c’est qu’elles soient célébrées, mais surtout respectées, protégées et soutenues au quotidien. La date du 8 mars est incontestablement symbolique et il importe de penser à la femme les 365 jours de l’an.

Qu’elle travaille ou qu’elle soit femme au foyer, la femme doit être valorisée pour la contribution qu’elle apporte au monde du travail et à la maison. Si elle travaille, elle doit percevoir le même salaire que celui d’un homme pour le même boulot. À la maison, la contribution de la femme est, certes, invisible et non quantifiable, mais elle est réelle et contribue à améliorer la vie de famille. Il faut que cela soit reconnu et accepté par tous.

C’est triste qu’en 2022, il existe toujours des familles qui préfèrent payer des études pour leurs fils au lieu de leurs filles. Pourtant, avec un enseignement de qualité, c’est toute une vie qui change pour le mieux. Cette fille aura un jour le choix d’être financièrement indépendante. Priver les femmes d’une éducation adéquate encourage les cas de violence domestique qui ont d’ailleurs augmenté depuis la pandémie. N’ayant pas d’autre recours, beaucoup de femmes restent aux côtés de leur conjoint, quitte à subir des coups. Cette situation doit changer.

Bien que la lutte pour les droits des femmes soit quotidienne, la réflexion se doit d’être approfondie en cette journée du 8 mars. La COVID-19 a accentué les défis et inégalités envers les femmes. Pourtant, nous avons tous le devoir de créer un environnement dans lequel les femmes puissent s’épanouir telles qu’elles le méritent, tant au niveau personnel que professionnel. Je souhaite que davantage de femmes grimpent les échelons et se retrouvent à l’avant-plan dans tous les domaines.

Je souhaite que la femme mauricienne ait le pouvoir de s’exprimer librement et qu’elle puisse dénoncer sans crainte toute forme de maltraitance, de violence, d’abus psychologique et d’injustice à laquelle ses enfants et elle-même font face.».

Il n’y a aucune raison de faire des comparaisons entre l’homme et la femme. Toutefois, il est important d’évaluer l’apport d’un employé, qu’il soit homme ou femme, sans aucun préjugé sexiste. Il nous reste encore à reconnaître la contribution de la femme au travail comme à la maison. Elle doit être valorisée.

Bien des opportunités professionnelles sont offertes aux femmes aujourd’hui. Grâce à une ambition à toute épreuve, de nombreuses femmes ont pu briser le plafond de verre. Je souhaite encourager les femmes d’aujourd’hui et de demain à continuer à évoluer. Travaillons dur afin d’asseoir notre leadership au travail. Il est de notre responsabilité de construire le monde de demain.

Rien n’est difficile, voire impossible, pour la femme. Que ce soit à la maison, au boulot ou dans la société, assumer des responsabilités ne lui fait plus peur. Elle entreprend toute chose avec détermination. Désormais, elle attend que le monde reconnaisse ses compétences et tous les efforts qu’elle fournit dans toutes les sphères possibles et imaginables, au-delà des limites fixées.